La technicisation de l’orientation peut-elle tuer la profession?
 
mercredi 8 juin 2016 — 13:30 à 15:00
CHÉRIBOURG — Terrasse
Numéro : 1776 Nature : 2-Atelier interactif ou expérientiel Durée : 1 h 30 / 90 min.

Titre : La technicisation de l’orientation peut-elle tuer la profession?

Responsable : Richard Locas Rôle : Conférencier principal
Fonction :
Organisme :

Compétence(s) visée(s) par votre présentation :

  • Concevoir l’intervention en orientation
  • Intervenir directement
  • Exercer un rôle conseil auprès d’autres acteurs
  • Évaluer les impacts des interventions en orientation
  • Gérer sa pratique de manière à en assurer la rigueur et la pertinence, conformément aux normes en vigueur

Secteur(s) de pratique visé(s) par votre présentation :

  • Tous les secteurs

Résumé court:

Utiliser un test unique, ou appliquer une méthode identique à tous les clients sans égard à leur spécificité.
Accepter ou utiliser des indicateurs d’efficacité non-appropriés et quelques fois imposés par des tiers.

Voilà autant de situations qui malmènent l’indépendance professionnelle et l’importance du jugement professionnel. Sans la présence de ces deux éléments, il n’y a plus de raison d’être d’une profession. Est-ce que la pratique de l’orientation au Québec en est rendue à ce stade ? Voici l’occasion de comprendre les différents éléments en jeux et d’en discuter.

Résumé détaillé :

Utiliser un test unique, ou appliquer une méthode identique à tous les clients sans égard à leur spécificité.
Accepter ou utiliser des indicateurs d’efficacité non-appropriés et quelques fois imposés par des tiers.

Voilà autant de situations qui malmènent l’indépendance professionnelle et l’importance du jugement professionnel. Sans la présence de ces deux éléments, il n’y a plus de raison d’être d’une profession. D’ailleurs, Legault (2001) fait ressortir deux aspects qui peuvent malmener l’autonomie professionnelle, soit la hiérarchisation des services et la nécessaire augmentation de productivité pour toutes les entreprises. « En devenant salarié de l’institution ou de l’entreprise, il [le professionnel] devient lié à deux « clients » : l’entreprise pour laquelle il travaille et la personne qui le consulte ». Cette situation est souvent source de malaise et de questionnement éthique et peut avoir un impact important sur le jugement professionnel. Est-ce que la pratique de l’orientation au Québec en est rendue à ce stade ?

L’atelier illustrera plusieurs situations où le professionnalisme de l’orientation est en danger. Par contre, le contenu n’est pas appuyé par des données scientifiques probantes. Il veut éveiller et susciter une réflexion chez les professionnels.

LEGAULT, G.A. (2001), Professionnalisme et délibération éthique. Québec : Presses de l’Université Laval.